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L’édition 2017 de L’Ososphère se clôture… La machine à ville et à souvenirs communs reste active !

Billet focus

« L’Ososphère must be built ! » signons-nous, à chaque édition, dans un clin d’oeil à des inspirations qui nous projettent avec persistance vers des aspirations communes.

C’était sans doute plus que jamais le cas cette année, où, à la veille de sa mutation, La Coop a retrouvé L’Ososphère pour que s’y crée une « machine à ville », artistique, chaleureuse, coopérative, strasbourgeoise et ouverte au monde, habitée par 26 000 visiteurs, 13 000 danseurs et 122 artistes et intervenants.

À La Coop, dans un geste amoureux aux singularités multiples déployé le temps de l’événement, L’Ososphère a ainsi fabriqué un espace public singulier pour un temps commun et exceptionnel, mis en musique sur deux dance-floors immergés dans l’architecture et dessiné par un parcours artistique In Situ, riche de plus de quarante œuvres et qui, dans une flânerie poétique et souvent interactive jusqu’à la dérive urbaine, traversait la brique, le paysage et l’égrégore qui constituent nos villes.

Plus de 50 musiciens, plasticiens, photographes, designers, architectes, invités par L’Ososphère se sont préoccupé avec elle d’inventer, dans un geste amoureux, un « art de ville », partageable par tous, inscrit dans son époque – y compris par le prisme du numérique et s’attachant à nourrir le regard du visiteur sur son environnement urbain fait de mouvements et persistances.
Dans le Pop Up District et au cœur du Café Conversatoire qui s’y nichait, une foule de complices est venu participer de la co-création et activation de cette « machine à ville » traversée par les enjeux de nos temps modernes.

Ces 8 jours furent exceptionnels de la venue de dizaine de milliers de danseurs et visiteurs, participant du même emballement dans une foisonnante diversité d’émotions, de connexions, de conversations. Cette édition de L’Ososphère fut également riche de son interaction avec l’ouverture heureuse et historique de ce flux trans-frontalier du Tram, objet-signature urbain et mobile qui passe désormais avec un naturel réjouissant et régulier, à quelques mètres de La Coop, pour poursuivre à travers le fleuve et jusqu’en Allemagne, une couture urbaine entamée il y a vingt-cinq ans et qui permet désormais au territoire de vivre avec fluidité cette situation européenne au quotidien.

L’Ososphère remercie profondément La Ville de Strasbourg qui a permis et soutenu en tous points cet « Instant de Ville » commun, La Drac Alsace, le Conseil Départemental du Bas-Rhin et La Région Grand-Est – tous trois engagés avec force à nos côtés, la SPL des Deux-Rives qui nous a accueillis et accompagnés au plus près et Le Port Autonome de Strasbourg avec lequel nous développons une relation au long cours incarnée lors de cette édition dans la création d’un Port Center éphémère, Aedaen Gallery et l’Opéra National du Rhin qui ont invité L’Ososphère à habiter amoureusement leurs lieux au cœur de l’Elipse, tous les partenaires et complices qui participent de notre aventure commune et, dans une expansion permanente, créent au fil des ans le plus beau des réseaux multi-points, solide, ouvert et foisonnant de rencontres durables. L’Ososphère remercie tout aussi profondément les Artefacts, équipes et prestataires qui se sont engagés, plus que jamais, avec passion, professionnalisme et talent dans la création de cette édition, les 74 artistes qui sont venu s’y immerger, le merveilleux groupe de bénévoles et médiateurs qui a su fabriquer la plus belle des interfaces avec les 13.000 danseurs des Nuits Electroniques et 26.000 visiteurs de l’Exposition – que nous remercions tout autant d’avoir, par leur présence active, leur curiosité et leur regards croisés, fait exister avec nous et dans une belle urbanité l’idée que cet « art de ville », ancré dans son époque et dans les persistances, participe avec force de la fabrique de la ville.

Le programme complet de L’Ososphère 2017 est développé dans la Gazette de L’Ososphère ref 17042801 et sur ce site internet – évidemment augmenté au fur et à mesure de contenus d’archives (photos et vidéos de l’édition 2017 et des éditions passées, podcast et dazibao issus des cafés conversatoires etc…). Les œuvres, installations et performances artistiques programmées durant cette édition sont déjà consultables sur notre site catalogue.


La scénographie extérieure de la Machine à Ville a été écrite en collaboration avec Guillaume Christmann pour l’agence CNB – complice engagé dans l’écriture de nos architectures éphémères et notamment à travers le concept du Pop Up District. Cette scénographie a impliqué notamment le collectif Vortex-X.
La scénographie des Nuits Electroniques est l’œuvre coopérative de Jérémie Bellot, Josselin Fouché et Sébastien Schnabel pour AV Exciters et Thierry Danet pour L’Ososphère, dans une complicité qui se déploie à travers les années et se nourrie de conversations, expériences et trajectoires partagés, White Line tirée à travers la ville et poursuivie en réseau, itinéraires trans-européens tracés sur autobahn et obsession commune d’habiter l’architecture par une écriture proposée à la persistance rétinienne. Cette scénographie a notamment intégré les visuels produits pour L’Ososphère par le cabinet graphique SA*MA*EL.
La mise en lumière a été réalisée en collaboration avec Nicolas Dantan.