Au coeur de notre ville bousculée par le tumulte des usages et agréments, Brocken 5.* vient offrir un espace d’apaisement, voire de méditation ouvert à toutes et tous, sans que rien d’autre que la sensibilité de chacune et chacun ne vienne commander l’expérience intime et collective ainsi disponible.

Eglise protestante Saint-Pierre-Le-Vieux
Place Saint-Pierre-Le-Vieux
67000 Strasbourg

Pour L’Ososphère, Julien Maire vient habiter avec nous ce morceau de notre ville dans laquelle nous inscrivons singulièrement nos actes pour les donner à partager. Ainsi, après le campus de l’Esplanade et le Port du Rhin, c’est cette fois du quartier Laiterie dont il fera le cinéma perpendiculaire.

La ville est une grande conversation, à travers les temps, entre ceux qui l’habitent, l’habitèrent, l’habiteront. Sans doute, plus que jamais, pour trouver sa place, le sensible doit-il s’employer à faire relation avec le temps long, niché jusque dans les scories de la représentation.

Leur convers-action avec L’Ososphère interroge sens et forme, se préoccupe du geste et de sa relation au contexte, plus que du dispositif et de l’impact, évolue en pleins et délies au cœur d’une culture commune en extension.

Cette œuvre réouvre des pistes abandonnées, matérialisant en direct les variations électromagnétiques du lieu d’exposition, pour imaginer d’autres rapports à ce que nous ne voyons pas. Incapables d’y faire peser nos présences respectives, notre invisible commun est sans doute un territoire que nous partageons sans enjeux, sans conscience et dont nous pourrions tirer ainsi matière à inspiration.

Cette œuvre va chercher à accrocher la lumière du soleil sur la matière et construire ainsi un récit de celle-ci par le simple jeu des perspectives. Une tentative de converser par mimétisme avec le dessinateur solaire !

Accueillie au coeur des voisinages d’images que crée l’Ososphère, cette « mécanique d’évaporation des rêves » aborde à sa manière la quête d’une image idéale, celle de nos rêves. Ne courrons nous pas en effet après l’image de nos rêves comme une image idéale que, jusqu’ici, seul le récit porté par les mots peut permettre de transmettre et qui met en échec les plus performantes des technologies et les plus hautes des définitions.

Cette création, accompagnée par L’Ososphère, porte un regard poétique sur la ville et ses transformations dictées par le jeu des données. Une perception sensible du ballet de la data, à travers une sculpture simulant vue aérienne d’une ville dans laquelle s’activent les traces d’activités humaines.

5e lieu
5 place du Château
67000 Strasbourg

L’Ososphère invite Gaëtan Gromer, qui en est un sociétaire de longue date et un compagnon de conversation artistique, à déployer une série d’œuvres-alertes, donnant à percevoir, dans une anxiété que nous assumons communément, l’état de convergences des crises qui signe l’époque.

Depuis 2015, Ecotone accompagne L’Ososphère dans ses pérégrinations à travers la ville et l’époque. Témoin de ce parcours en conversation immédiate avec les jours où nous faisons situation, cette œuvre vient habiter le quartier Laiterie pour cette édition 2022 pour faire plus que jamais écho aux enjeux et désirs individuels et collectifs.

Ses investigations sur le son, inspirées d’expériences scientifiques du 19ème siècle, orientent son travail sur les ondes vibratoires associées au contact de l’eau et crée ainsi l’installation Bloom. Cette fontaine métaphysique vient faire situation dans l’un des lieux secrets de notre égrégore strasbourgeois et y révèle le peuple de l’eau qui habite la trame bleue sur laquelle Strasbourg est posée.

Tour du Bourreau
4 Quai Turckheim
67000 Strasbourg

Avant de s’engager avec L’Ososphère dans une exploration des dessous de Strasbourg, Ugo Arsac nous fait partager sa visite et explorer les dessous.

Ainsi donc les caméras de surveillance habitant-elles désormais nos villes et y ont même acquis un anonymat urbain qui leur était à priori refusé ; comme les habitants qu’elles filment, elles ont désormais des figurantes de ce never-ending film que nos politiques de prévention t de surveillance produisent et que nous ne voyons jamais. Les voilà donc devenues des voisines en quête incessante d’interaction : pour une fois regardons les nous regarder…

Les 23 et 24 septembre 2022, Les Nuits Électroniques de L’Ososphère pour danser la ville et glitcher une nouvelle fois Strasbourg !

L’édition 2022 de l’Ososphère revient poser résolument par les actes, la fête et la danse comme un cœur battant et commun de notre Art de Ville !

La programmation des Nuits Électroniques invite la scène internationale des musiques électroniques à affirmer un right to party retrouvé et revendiqué, à jubiler ensemble à travers les bâtiments, rues, places et jardins du quartier Laiterie mis en mouvement.

Une programmation d’échanges où se frottent l’art et la musique. Des impromptus comme autant d’événements satellites intimement liés à l’histoire de L’Ososphère, intègrent notre édition 2022. Ces avant-nuits et après-nuits (before et after, conférences, rencontres artistiques, radio, percussions…) ont été inventées avec des acteurs de la ville complices de L’Ososphère.

En partenariat avec la Laiterie, la Plateforme Artefact,
le Festival Européen du Film Fantastique, la Grenze, Burstscratch,
La Péniche Mécanique, L’Orée 85, Blue Note Café, Élastic bar, Endless,…

LE DIMANCHE 02 OCTOBRE – À partir du ponton du MAMCS

Les Échos Flottants se déclinent comme une série de croisières sonores qui proposent des performances touchant à la musique, la plastique sonore ou le soundscape, dans le cadre singulier des canaux strasbourgeois et des rives du Rhin. Ces croisières, gratuites et ouvertes à tous les publics, permettent aux habitants et aux visiteurs de découvrir de nouveaux points de vue sur les territoires strasbourgeois et rhénans.

Avec Gaëtan Gromer

Durant toute la durée de L’Ososphère, un singulier lieu d’échange et de convivialité naît au cœur du quartier Laiterie.

« Aux Habitants et Habitués » est un Café Conversatoire dans la noble lignée de ceux que L’Ososphère a créé au Môle Seegmuller, à la Coop ou au cœur du Campus. Il s’inscrit aussi dans la tradition du Stammtisch autant qu’il s’inspire des cafés métropolitains qui firent tant pour une Europe de la pensée.

On y converse, débat et expérimente, on y digresse, on s’y demande « quelle ville sommes-nous ? » et « quelle époque sommes nous ? » au voisinage d’œuvres et dispositifs qui jouent pour la déplacer des figures classiques du Café.

Ainsi :

. Un Médialab accueillant interviews, conceptions de contenus et d’où se crée et émet ososphere.radio

. Un Jukebox Dérivatif jouant des titres musicaux à édition unique proposés par les artistes de La Plateforme Artefact et inspirés du texte Dérive Remington

. Des Jeux de Café, artistiques et iconoclastes : Line Wobbler et [yojün] proposés par Random Bazar

. Nos Sets Conversatoires : gestes artistiques pour mettre en musique les conversations

. Un Céramix de Stéphane Kozik installé y met la vaisselle en musique

. De nombreux ateliers, activités et moments élargissant le désormais traditionnel « Café des Habitants » animé par le Fossé des Treize

. De l’informel et de l’impromptu s’y déploient à tout instant

LaConstruction (place de La Laiterie) est un projet de Fabrique de Territoire développé autour de l’identité multi-partenariale d’Artefact. Au centre, le binôme de projet constitué par Artefact et le Centre socio-culturel Fossé des Treize Côté Gare permet de croiser les aspirations des habitants et habitués autour d’un projet de territoire apprenant, ouvert au grand public et articulé avec le tissu associatif et les forces vives du quartier Laiterie et de la ville.

Dans le cadre de L’Ososphère, le programme L’Esprit de LaConstruction déploie ainsi une dense programmation d’actions de montée, temps de pratique, rencontres, workshops, ateliers, labs et conversations, émissions radiophoniques, retours sur expérience, dispositifs d’action et de médiation, témoignages d’acteurs et institutions, visites conversées de l’exposition, visite sensible du quartier, moments de convivialité coopératifs, etc.

UN DIAGNOSTIQUE SENSIBLE AU CŒUR D’UNE ACTION SITUÉE

Artefact développe un diagnostic artistique, sensible et partagé du quartier Laiterie, qu’Artefact habite par La Laiterie et L’Ososphère. Ce processus-action, partagé avec ses habitants et habitués, vient susciter le récit d’un territoire en mouvement. Ce travail est mené en coopération avec Le Fossé des 13 – Côté Gare et l’important tissu partenarial et relationnel de structures engagées dans la vie de ce morceau de Strasbourg.

Le diagnostic sensible s’attache à identifier la matière sensible du territoire afin de produire les contenus d’une action artistique « située » en stimulant réappropriation et partage. Il est le socle également du projet de LaConstruction (Place de La Laiterie) et les propositions qui en découlent.