Enapolis

Gaëtan Gromer 

2020

Enapolis

Gaëtan Gromer 

Céramique, ruban LED, dispositif sonore

Gaëtan Gromer mène une activité de création aux confluents de la composition, de la performance et del’installation sonore. La formidable capacité du son à entrer en résonance avec nombre de matériaux, disciplines artistiques et formes de pensée lui permet de renouveler en permanence sa pratique et de questionner toujours plus finement, dans cette perpétuelle confrontation aux autres, sa propre discipline. Il mène ainsi un passionnant dialogue de longue haleine avec de nombreux compagnons de routes — artistes, techniciens et scientifiques — au sein notamment du studio d’arts sonores et hybrides Les Ensembles 2.2, dont il est le directeur artistique. Il se produit et expose régulièrement dans sa ville d’origine, Strasbourg (Ososphère, Musica, ONR, TNS, Maillon, Pôle Sud, etc.), mais aussi, entre autres, au MAMCO (Genève), à l’e-Werk (Freiburg), au CAC (Vilnius), au Fresnoy (Tourcoing), à la Fondation Fernet Branca (Saint- Louis), au CCAM (Vandoeuvre), à l’Oiseau Mouche (Roubaix), au Centre Databaz (Angoulême), à la Nuit Blanche (Bruxelles), au Park in Progress (Mons), au Laboral (Gijon), au Transient (Paris), à Accès)s( (Pau), au Digital Life (Rome), aux Electric Nights (Athènes), etc. Il est lauréat du prix européen d’arts numériques Imagina Atlantica et du prix SABAM du festival international du film fantastique de Bruxelles..

Enapolis
Enapolis s’inspire des travaux du géonome François Terrasson. Dans les années 80, ses recherches et expérimentations étaient sous-tendues par la question : « pourquoi l’homme technologique détruit-il la nature ? ». Il en vint à formuler une réponse simple et limpide : « parce qu’il a peur de la nature sauvage ». C’est cette angoisse fondamentale qui pousserait l’humain à contrôler et maîtriser son environnement « naturel » au point de le détruire progressivement. Dans Enapolis, un son, typique de la fabrication du béton, est émis à chaque fois que l’équivalent de la surface mise en lumière au sol est artificialisé dans le monde. Au cœur du dispositif se trouvent deux sculptures inspirées des projets « d’immeubles mondes », dans lesquels il serait possible de passer toute une vie, de la maternité à la morgue, sans jamais en sortir. Un contrôle total de l’environnement des habitants proposé par différents architectes dans le monde, comme une réponse possible à la catastrophe qui vient…

Direction artistique : Gaëtan Gromer
Conception électronique : Benoit Jester
Recherches en architecture : Guillaume Sanseigne
Régie : Valérie Bajsca et Cyrille Siffer
Co-production: L’Ososphère / Les Ensembles 2.2
Soutien : Région Grand Est, Shadok, CNC.
Partenariat : 8FabLab de Crest.

Adresse : 10 Rue du Hohwald, 67000 Strasbourg