1024 architecture est un studio créatif imaginé en 2007 par Pier Schneider et François Wunschel, tous deux artistes et architectes, membres fondateurs du collectif EXYZT avec lequel ils sont intervenus pour L’Ososphère avant de la retrouver à de multiples reprises sous cette nouvelle incarnation ainsi nommée car 1024 est un nombre binaire – 2 puissance 10 qui incarne également la résolution standard d’un écran d’ordinateur.
Travaillant sur l’interaction entre corps, espace, son, visuels, art et architecture, 1024 architecture produit des installations audio-visuelles, des architectures éphémères et dynamiques, des interventions urbaines, des performances. Leurs installations ont pu être vues à travers le monde.
L’Ososphère leur consacre une place centrale de sa programmation pour cette édition 2017 et les invite notamment à proposer une variation digitale et géométrique autour du cube – incarnation de la brique de base de nos architectures physiques et digitales.
Leurs œuvres seront ainsi présentées à La Coop – deux installations viennent prendre place à l’intérieur du bâtiment de La Cave à Vins et le très rare dispositif immersif et monumental Tesseract augmente le site d’une architecture éphémère activée par le son et la lumière dans une variation autour de l’hyper-cube – et à la galerie Aedaen.
Intitulée « géométrie digitale », cette sélection présentée par Aedaen et L’Ososphère offre à voir une autre facette du travail de 1024 architecture, déclinée à travers des formats qui interpellent autant l’art contemporain que la matérialisation de processus au cours desquels François Wunschel et Pier Schneider explorent et s’amusent avec sérieux des lois de la physique et des outils numériques pour créer des installations et environnements irréels.
Entre les mains de ces mapping designers, le son, la lumière, le mouvement ne font qu’une seule matière.
Ils la déclinent ici en fréquences, oscillations et vibrations qui, avec L’Ososphère et en écho à ce qui se joue dans le même temps à La Coop, viennent habiter le cœur de Strasbourg dans l’une de ses architectures jusqu’ici insoupçonnée, au centre des flux de la ville et révélée dans sa splendide et inspirante nudité, depuis quelques semaines à peine, par l’ouverture de la galerie Aedaen.
– Thierry Danet
Du 21 avril au 21 mai, l’exposition sera ouverte du mercredi au dimanche, de 14h à 20h.
En accès libre.