instagram youtube twitternew facebook-02
Du 30 au 7 mai

TESSERACT

TESSERACT aka HYPER Cube
1024 Architecture

TESSERACT est une structure architecturale monumentale de 14 mètres de côté. Ce projet se réfère à l’objet géométrique et mathématique du même nom. Installation innovante, elle réagit au son et invite le public à pénétrer et s’immerger dans cette nef de lumière. Ce dispositif génère un nouveau langage architectural dans lequel le dispositif lumière dynamise la perception statique du cube et instaure un dialogue interactif entre éléments visuels animés et structure fixe. Architecture éphémère qui vient spectaculairement augmenter celle de La Coop, TESSERACT propose au spectateur une expérience inédite, immersive et collective du volume et du mouvement, qui nourrit le rapport au paysage architectural.
En extérieur

Fiche artiste

LÀ-BAS

LÀ-BAS
1024 Architecture

Un voyage dans un paysage numérique en mutation permanente, faisant écho aux processus géologiques à l’œuvre à l’échelle cosmique.

Fiche artiste

RAY Trace

RAY Trace
1024 Architecture

Un tableau phosphorescent totalement vierge sur lequel sont dessinés des motifs graphiques par un faisceau laser.

Fiche artiste

Cubistère

Cubistère
Artellement

Le Cubistère est une architecture-objet constituée de parapluies acquis lors d’une vente d’objets perdus et non réclamés. Artellement s’est laissé interroger par l’aspect anecdotique et technique du parapluie, objet usuel entre tous. S’inscrivant dans la binarité ouverture/fermeture de l’objet, le projet s’est dessiné d’un module abri, espace défini, qui pourrait se déplacer, se démonter, se déployer. Prévu pour être déplacé, usé, utilisé, le Cubistère est à la fois une vision de l’usage démultiplié du parapluie et une création d’un espace appropriable.

Fiche artiste

Contenus

Contenus
Addictive TV

Contenus est une vidéo produite dans le cadre de L’Ososphère 2011 lors d’une résidence en immersion au Port autonome de Strasbourg, marquée notamment par le va-et-vient captivant des conteneurs et dirigée par une foisonnante interrogation sur le contenu.
En conteneur

Conversation au fil de l’eau

Conversation au fil de l’eau
Cécile Babiole & Jean-Marie Boyer

L’installation met en place un réseau qui permet d’envoyer et de recevoir de courts messages encodés en morse sous la forme de paquets d’air et d’eau qui circulent dans un tuyau. La méthode choisie, délibérément artisanale, entraîne quelques erreurs de transmission, bugs éventuels qui font partie intégrante du projet et sont sources d’inspiration pour les conversants. Contrepoint poétique et critique aux flux de communication qui baignent nos villes et nos vies, Conversation au fil de l’eau prend au pied de la lettre la formule « le message, c’est le médium ».

Avec l’aide du DICRéAM, Arcadi Île-de-France
Dispositifs d’accompagnements : Oudeis le Vigan, Labomedia, Malaupixel, Géographies variables

Fiche artiste

Couloir aérien

Couloir aérien
Cécile Babiole

Nous remarquons peu l’activité aérienne au-dessus de nos têtes, sauf à pointer les longues traînées blanches dans le ciel. Elle participe pourtant de la cartographie régionale des transports. L’installation Couloir aérien s’attache à détecter le trafic civil dans l’espace aérien strasbourgeois et à l’introduire de manière sensible dans le lieu d’exposition, comme un poétique « détournement d’avions ». Elle met en scène le monitoring de cette activité, réinscrivant ainsi La Coop dans son environnement global, la transformant véritablement en couloir aérien.

Coproduction : La Panacée, Centre d’Art Contemporain Ville de Montpellier / Association Les Ondes
Programmation : Jean-Marie Boyer

Fiche artiste

Le (nouvel) inventaire du visible

Le (nouvel) inventaire du visible
Véronique Béland

À la demande de L’Ososphère, Véronique Béland a parcouru La Coop munie d’un enregistreur vocal et d’une chambre photographique sténopé pour y enregistrer sa voix décrivant les lieux, l’obturateur de l’appareil demeurant ouvert tout au long de son propos. Temps de pose équivalant à la durée de sa parole : l’image est modifiée par le récit. La présence dans le paysage est ainsi dite jusqu’à en perdre l’image. Il suffit alors d’écouter la trame sonore pour recomposer mentalement les ruines laissées par les traces photographiques : en faire une surface de projection, se faire son cinéma.

As We Are Blind

As We Are Blind
Véronique Béland

Au centre de l’espace, un piano mécanique joue la partition la plus intime qui soit, celle du spectateur. Conductance, température de la peau, poids de la main, rythme cardiaque, As We Are Blind calcule et interprète en temps réel le champ électromagnétique humain sous la forme d’une production musicale et photographique unique. As We Are Blind vise à instaurer une relation intime et privilégiée entre l’individu et la technologie, lui faisant prendre conscience de la qualité de sa propre présence dans l’œuvre et dans le lieu dans lequel résonne la mélodie, dans le paysage face auquel ce piano est installé pour inviter à la contemplation simultanée. Ici ce n’est pas la musique qui génère des émotions, c’est l’état émotionnel du spectateur qui est à l’origine de la production musicale qui vient s’inscrire dans l’environnement vécu collectivement.

Une production Bipolar cofinancée par Pictanovo, dans le cadre du Fonds Expériences Interactives. Avec le soutien du conseil régional Nord-Pas-de-Calais, de la métropole européenne de Lille, de la CCI Grand-Hainaut, du Centre national du cinéma et de l’image animée.
Coproduction : Rurart Centre d’art contemporain, Le Lieu Multiple Poitiers et Les Usines Nouvelles dans le cadre des résidences d’artistes en entreprises de la région Nouvelle-Aquitaine. Ce projet a été sélectionné par la commission mécénat de la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques qui lui a apporté son soutien. Avec la participation du DICRéAM et le soutien de la ville de Lille (programme Ville d’arts du futur). Recherche et développement informatique par Fuzzy Frequency, en collaboration avec le CNRS et l’équipe Algomus (CRIStAL/MIS/SCV)

(Re) Faire les cent pas

(Re) Faire les cent pas
Véronique Béland

Suite à un temps de résidence à La Coop, Véronique Béland présente une adaptation in situ de l’installation sonore Faire les cent pas. Le bâtiment de la Cave à vin a été scruté à l’aide de capteurs d’ondes électromagnétiques, d’antennes décamétriques et de microphones de contact pour orchestrer le silence du vide ambiant et le donner à entendre. En résulte une composition sonore pour sept haut-parleurs, accompagnée d’une publication relatant l’expérience. Véronique Béland a ainsi arpenté La Coop pour donner à entendre la mémoire de la présence de ceux qui l’ont habitée, traversée, aimée.

Prises de son et mixage : Quentin Denimal

Paysages

Paysages
Jérémie Bellot

Empruntant aux objets optiques précurseurs du cinéma, Paysages est un voyage dans une série d’univers génératifs inspirés de la morphogénèse de la ville. Le sillon du vinyle devient paysage fantasmé, les décors miniatures se font partition, leur rotation sur platine induit image et son. L’expérience de l’œuvre nourrit notre regard sur la ville, augmentant celle que nous habitons ou traversons des images mentales provoquées par la rêverie contemplative ainsi proposée, unissant dans celle-ci les persistances rétiniennes de paysages urbains visités.

Artistes associés : Sylvain Delbart & Nan[o]
Une création et production de Quatre 4.0 pour L’Ososphère, coproduction AV Exciters
Une production bénéficiant du soutien de l’Agence culturelle / Frac Alsace
En partenariat avec le Shadok

Fiche artiste

Golem

Golem
BK | Digital Art Company

Golem est un projet de sculptures augmentées : des bustes d’œuvres classiques revêtent une certaine réalité, des projections de flux vidéo venant leur donner vie, surcouche agissant comme une update moderne de l’œuvre. Avec Golem, ce sont les thèmes de l’inquiétante étrangeté et de la vallée dérangeante qui sont ici abordés dans des jeux de masques numériques, interpellant le peuple des statues qui habite silencieusement dans nos villes, figures familières et pourtant impénétrables que nous rencontrons à chaque pas et qui pourraient nous inviter à d’autres dialogues.

Direction artistique : Arnaud Pottier
Motion Design : Étienne Guiol
Sound Design : Patrick Garbit
Production : BK France
Diffusion : AADN – Arts et cultures numériques

Christophe Bogula

Christophe Bogula

Photographe amateur, Christophe Bogula est technicien de maintenance chez Rubis Strasbourg depuis une dizaine d’années.

Séduit par l’architecture industrielle ancienne, son esthétique, ses formes et l’usure du temps qui la transforme, Christophe Bogula décide, dans les années quatre-vingt-dix, de faire poser ses collègues sur leur lieu de travail avec en tête de partager son univers professionnel avec ses proches, mais aussi de montrer que certains métiers manuels restent figés dans le temps, évoluant peu. Son travail s’inspire de celui d’August Sander.

Avec le soutien de Rubis Mécénat
En conteneur

Light of Other Days

Light of Other Days
David Burrows

Des séquences anodines de la vie de l’artiste sont projetées à travers des pots en verre. L’œuvre joue de la distorsion par le filtre du temps et de l’espace, comme un commentaire de notre tentative de retenir, conserver et archiver des instants. David Burrows fait partie des artistes dont L’Ososphère aime à partager la trajectoire. Cette relation artistique nous amène naturellement à l’inviter à venir avec nous habiter les lieux et en révéler quelques contours. Light Of Other Days objectivise ainsi de petits riens de sa trajectoire individuelle pour les donner à voir et les faire entrer dans le langage universel du voyage, quitte à flirter avec de collectives nostalgies. Présentées dans ce contexte, Light of Other Days dialogue avec les flux qui bordent et prolongent le Port et les ailleurs qu’ils promettent.

Fiche artiste

Rever

Rever
Pierre-Laurent Cassière

Un travelling dans un espace vide à la fois étrange et familier, dont la fonction au fur et à mesure de la découverte du lieu reste mystérieuse.

Fiche artiste

Terra Incognita

Terra Incognita
Pauline Delwaulle

Un lac triste, une baie blanche, un col impossible, une mer morte…
En conservant uniquement ces noms évocateurs de lieux du monde, Terra Incognita propose une cartographie épurée, nettoyée de ses couches informatives. À l’heure de Google Earth, cette carte n’a ni échelle, ni légende, seules les lignes des littoraux et les contours des lacs apparaissent. Elle est présentée dans un dispositif pensé comme un espace de travail et de consultation intimiste. La navigation se fait par association de sens, proposant ainsi un déplacement sensible et poétique d’un nom à un autre, évoquant les ailleurs qui, à portée de main, prolongent le Grand Paysage dans lequel se niche l’endroit dans lequel nous habitons.

Production/Diffusion : Mathieu Argaud - Bipolar Production
Programmeurs : Olivier Cortès, Guillaume Libersat, Fuzzy Frequency
Mobilier : Diane Dekerle, Pauline Delwaulle, Pacôme Soisson, Manu Vaesken
Partenariat : Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains
Sciences et Cultures du Visuel : Cécile Picard-Limpens
Laboratoires LINKS et MINT, INRIA

Données provenant d’OpenStreetMap et Geonames

ALMA

ALMA
Régina Demina

ALMA est une pièce/performance consacrée à la solitude et la beauté dans ses dimensions paradoxales et étranges, une hybridation de différents genres : installation, musique électronique, fiction sonore spatialisée. Le personnage éponyme d’Alma évolue dans l’univers white-trash du tuning. La pièce se déroule en partie dans le noir, le son dessinant un espace identifié au paysage mental d’Alma. Une carcasse de voiture personnifie Alma, son histoire d’amour avortée et ses rapports aux autres et provoque un effet miroir qui renvoie à nos urbanités parfois cruelles.

Musique : Cyril Faya, Guillaume Leroux aka Docteur Macabre, Régina Demina, Alan Gay, Charlotte Vannucchi
Réalisation de la voiture : Gilles Perez de la Vega
Spatialisation et mixage son : Manuel Poletti
Lumière : Annie Leridan
Production : Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains

Golgotha

Golgotha
Daniel Depoutot

Un ensemble de tôles « inox miroir », certaines suspendues et mises en mouvement par des ventilateurs, d'autres fixées sur des socles : les unes sont transpercées par différents outils, les autres cabossées, pliées, meurtries. Les contrastes et jeux entre la préciosité de la matière et la brutalité des traitements subis, la brillance quasi outrancière des tôles, leurs qualités réflexives, permettent une installation à la fois spectaculaire et sensible.

Vortex-X à La Coop

Vortex-X à La Coop
Gérard Dumora

À partir de matériaux récupérés, surplus de « non tissé », Vortex-X crée des œuvres éphémères et visuelles. Le déchet ultime vient valoriser le décor unique de La Coop, soulignant son architecture du XIXe industriel d’une résille de fils en tension. Dans son protocole d’installation dans l’espace public, le collectif Vortex-X veille à développer des projets de sensibilisation des publics sur des questions de responsabilité environnementale, d’éco citoyenneté, d'économie circulaire et d’upcycling. Ainsi, chacun peut participer à la réalisation de la structure et relever collectivement le défi du ré-usage de manière constructive et contributive.

Cette sculpture monumentale a été réalisée avec la participation du public lors d’ateliers de co-construction.
En extérieur

Machines à rien

Machines à rien
Valentin Durif & Sébastien Béraud

Paysages sonores à la mémoire des machines obsolètes du futur
Partant de la récupération, du détournement et du recyclage d'ustensiles souvent usagés, de mobilier ordinaire et de petits objets piochés dans notre quotidien, Machines à rien propose un enchevêtrement immersif de micro-univers mécaniques sonores et visuels. Percussions sur l'objet, machines capricieuses qui embrassent les micro-variations de la matière, contrastes, transitions, accélérations, arrêts brutaux, industrieuse et poétique, livrée en conteneur, Machines à rien trouve sa place avec un naturel gracieux au cœur du tissu industriel et happe la pensée par la contemplation hypnotique des objets en mouvements et la mise en musique mécanique et pourtant tellement humaine.

Coproduction : AADN – arts et cultures numériques Lyon et Quatre 4.0 pour L’Ososphère
Avec le soutien du Fonds Scan Région Rhône-Alpes-Auvergne et du Shadok

En conteneur

Fabricasens

Fabricasens

La Fabricasens est un workshop créé par et pour les étudiants qui explore les possibilités d'un matériau à travers la réalisation de structures éphémères. Pour sa quatrième édition, La Fabricasens se veut solidaire et place le vêtement au cœur du processus. Il constitue la matière première du workshop. Il pose les questions du réemploi, de la consommation et des alternatives existantes. Le Secours Populaire et les friperies strasbourgeoises le Frock'n'roll et le Léopard sont partenaires. L’objectif est d'inscrire l'évènement dans une vision nouvelle de la ville, celle d'un espace questionné et construit ensemble. La Fabricasens offre ainsi la possibilité aux étudiants de se rencontrer, de confronter et de mêler leurs pratiques pour penser et créer un dispositif artistique et urbain.

Restitution d’un workshop mené par l’ENSAS, l’INSA, la faculté de Géographie et d’Aménagement et la HEAR

Du Rhin à la ville

Du Rhin à la ville
Pierre Filliquet

Cette vidéo retrace le trajet par voie fluviale depuis le Port autonome de Strasbourg jusqu’au Rhin, puis le retour jusqu’aux armements Seegmuller, lieu où se déroulait l’édition 2011 de L’Ososphère. Le trajet, bien qu’essentiel à l’économie de la ville depuis le début de son histoire, est peu connu de ses habitants. Réalisée à partir d’images argentiques en noir et blanc, la vidéo propose de redessiner cette perspective historique et contemporaine de manière subjective.
En extérieur

Fiche artiste

Ecotone

Ecotone
Thierry Fournier

Un paysage en 3D est généré par des messages captés en direct sur Twitter, lus par des voix de synthèse. Ils ont tous en commun d’exprimer un désir : « j’aimerais tellement », « je rêve de », dans un récit collectif involontaire où le désir de l’être aimé côtoie indifféremment celui d’une paire de baskets. À travers les enjeux de ces mots jetés comme des bouteilles à la mer et déjà déshumanisés par les voix des machines, l’œuvre aborde la visibilité permanente et la trace de vies exposées sur le réseau. Déjà exposée en 2015 lors de Jardin d’Hiver à l’Université de Strasbourg, Ecotone avait pris une résonance particulièrement vive alors que les réseaux se faisaient l’écho en direct des attentats du 13 novembre. L’œuvre croise ici encore une fois un contexte particulier – les élections – en déployant son écoute de désirs individuels et collectifs.

Coproduction : Thierry Fournier et Lux scène nationale de Valence, avec le soutien du DICRéAM, du Fonds Scan Rhône-Alpes et de la DRAC Île-de-France et avec le soutien de Synesthésie.

Fiche artiste

En Vigie

En Vigie
Thierry Fournier

En Vigie est une série de vidéos in situ qui créent des situations de suspens du regard et de l’écoute à partir des plus infimes évènements qui surgissent dans un paysage. Mis en évidence par des surbrillances saturées comme des lucioles, les mouvements captés dans le paysage commandent le déplacement d’une tête de lecture dans un crescendo d’orchestre, qui ne cesse de varier et dont le climax ne se produit jamais. Le regard et l’écoute s’entraînent mutuellement dans une attente et une observation du moindre détail. En Vigie fait l’objet d’une nouvelle édition pour L’Ososphère : l’œuvre s’installe au Cap du Pylône, lieu privilégié de contemplation au cœur du Port du Rhin. Les mouvements du port, de la ville et de la nature deviennent le motif d’un suspens cinématographique qui ne se résout jamais.

Production : Thierry Fournier, Bipolar, Région Languedoc-Roussillon Coproduction : Quatre 4.0 pour L’Ososphère Cette œuvre est présentée dans le Port Center éphémère en partenariat avec le Port autonome de Strasbourg et la SPL Deux-Rives

Fiche artiste

Sous-ensemble

Sous-ensemble
Thierry Fournier

Dans un espace semblable à un studio de musique déserté, la présence des spectateurs fait apparaître le son d’un orchestre symphonique qui s’accorde, instrument par instrument, mais ne s’arrête jamais : le son demeure en suspens, naissant et disparaissant au gré du comportement des visiteurs. D’autres personnes pourraient entrer, la musique pourrait commencer, mais elle reste au seuil. Dans cette relation en miroir entre les visiteurs et les musiciens absents, on expérimente l’émergence d’une présence collective, à travers l’archétype qu’en constitue un orchestre.

Avec la collaboration de l’Orchestre National de Lille Coproduction : Lille3000 / Festival Renaissance, Orchestre National de Lille, Pictanovo, avec le soutien du DICRéAM et du Fresnoy – Studio national des arts contemporains Production Bipolar

Fiche artiste

█ (u+2588)

█ (u+2588)
Thomas Guilhen

Ce projet est une matérialisation de l'Internet du monde numérique prenant place dans la ville. L’intervention-manifeste propose un regard critique sur cette évolution technologique sans précédent. Ni pessimiste, ni optimiste, elle illustre une prise de conscience de la relation de l'Homme à son environnement à travers le prisme de cuber-espace. Pour L’Ososphère, Thomas Guilhen réalise une nouvelle maquette animée par vidéo mapping pour illustrer l’activation du bâtiment.
En conteneur

Slow down

Slow down
Sébastien Hildebrand & Cyprien Quairiat

Basée sur la technique des appareils photofinish, Slow down est une installation vidéo interactive pour espace de déambulation. Une caméra filme l’espace, invitant le passant à alanguir sa course pour pouvoir apparaître et découvrir une image où l'environnement immobile est traduit en bandes horizontales, au milieu desquelles la représentation déformée de son corps prend place. Par lents passages successifs, le visiteur peut alors jouer avec son image et découvrir des postures visibles uniquement grâce à l'œil de la machine. C'est ici le temps qui fabrique l'image de la dérive poétique de nos corps dans l’espace de la ville.

Fiche artiste

Tensions dissonantes #

Tensions dissonantes #
Mathias Isouard

Adossé à une verrière qui ouvre sur le paysage portuaire, Tensions dissonantes # révèle les effets et propriétés acoustiques d’un matériau en vibration qui semble avoir été trouvé là. La fine tôle d’aluminium suspendue est mise en mouvement selon des séquences génératives programmées et les fréquences sonores fondamentales diffusées dans le matériau en tension sont choisies et composées pour révéler les harmoniques acoustiques propres à chaque déformation. La surface réfléchissante décrit et projette des figures ondulatoires qui sculptent l’espace, en révèlent l’architecture, créent des respirations qui provoquent chez le visiteur tensions ou apaisements en rythme avec le lieu.

Production : Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains

Vidéos

M. Kardinal
M. Kardinal

M. Kardinal travaille la photographie, les images animées et les installations multimédia. Sa longue expérience de la photographie expérimentale et sa préférence pour les techniques analogiques l’amènent à explorer des supports et des matériels vidéo obsolètes. Depuis 2016, elle développe une production performative et vidéo en collaboration avec des musiciens et artistes sonores.
Projection d’un ensemble d’œuvres vidéo.

Chlorophyllian Beats

Chlorophyllian Beats
Stéphane Kozik

Un système de perfusion est installé au-dessus de plantes. De petits micros piézoélectriques placés sous chaque feuille révèlent le son des gouttes qui tombent, traité en une composition musicale et soulignée de taches graphiques et luminescentes activées par la solution fluorescente. Entre rythmes chlorophylliens et battement électroniques, Chlorophyllian Beats, machine à sons et à dessins végétale et vivante, attire l’attention sur l’extraordinaire écosystème indiscipliné et romantique niché dans les interstices et les grands espaces de ce morceau de ville, industriel et urbain, en mutation constante.

What Hath God Wrought

What Hath God Wrought
LAb[au]

« What Hath God Wrought » est le premier message transmis par télégraphe en 1844, première technologie de communication basée sur l’électricité et le code binaire. L’œuvre ingère les 100 mots les plus utilisés dans Utopia de Thomas More, qui nourrissent une correspondance entre une série de télégraphes traduisant les mots en son et lumière. Des rouleaux de papier rédigés tombent sur le sol. Doucement mais sûrement, des fautes se glissent dans ces systèmes fermés et le sens des mots s’altère. Face au rationalisme de la Renaissance et à sa foi dans le progrès, l’orchestre Morse propose l’esthétique d’un système autorégulé dans lequel l’erreur gouverne et l’anomalie devient beauté.
Remerciements : Stad en Architectuur

Fiche artiste

New Babylon

New Babylon
Les étudiants de l’ENSAS & Christophe Greilsammer

Installation multimédia, New Babylon mélange en les rassemblant plusieurs langages artistiques, à l’image de ce que la Tour de Babel opérait avec les langues de ceux qui y habitaient. La pièce centrale de l'installation est une maquette, fruit du travail imaginaire et collectif des étudiants de l’École nationale supérieure d’Architecture de Strasbourg. Le nom de l’installation est emprunté au plasticien hollandais Constant qui réalisa sa « New Babylon » entre 1956 et 1974, animé par la pensée d’un monde à venir où les hommes seraient débarrassés de la nécessité du travail. La situation dans laquelle s'inscrit l’utopie de cette nouvelle Babel : le temps libéré du travail ouvre des perspectives de jeu qu’il nous revient d’explorer, d’une rive à l’autre du fleuve qui traverse le paysage.
Installation performée les week-ends par les étudiants et par Christophe Greilsammer

Fiche artiste

S.O.S _ Send own sources

SOS (Send Own Sources)
Antoine Lejolivet

Cette photographie est la seule trace de l’acte performatif extrême accompli par Antoine Lejolivet ; ce jour-là, il jeta à la mer une bouteille comprenant un document avec la liste de tous ses mots de passe et identifiants.

Fiche artiste

Man at Work

Man at Work
Julien Maire

Avec sa projection en stéréolithographie Man at Work, Julien Maire propose un jeu conceptuel sur ce vieux mythe du cinéma en relief, aujourd'hui popularisé aussi bien dans les salles obscures que dans les produits électroniques de grande consommation. Mais son cinéma en relief est profond, autant symboliquement que littéralement. Au cœur de ce morceau de ville en transformation, le film en boucle présenté montre un personnage creusant inlassablement un trou : soustrayant la terre ici pour l'accumuler là. Comme dans les technologies actuelles de fabrication, soustractives ou additives.

Production : FabLab.Imal, Quatre 4.0 pour L’Ososphère et Arts Numériques Fédération Wallonie Bruxelles

Fiche artiste

Conversations

Conversations
Lawrence Malstaf

Quelques chaises de jardin vibrent et se déplacent doucement, tournant au hasard dans l’espace, au son d’un bourdonnement continu. Elles semblent se chercher et se fuir en même temps. Lorsqu’un visiteur passe ou qu’il s’assied, les chaises hésitent, cherchent d’autres configurations. Les motifs ne sont pas prédéfinis, le système s’auto-organise, de nouvelles compositions et comportements adviennent tout au long de l’installation qui renvoie inlassablement au jeu de nos conversations.
Avec l’aimable autorisation de l’artiste et de Tallieu Art Office

Sandbible

Sandbible
Lawrence Malstaf

Un livre vierge est posé sur une surface vibrante, dans une boîte de verre. Ouvert en son milieu, ses pages sont découpées et dans le vide laissé, un petit tas de sable a été déposé, matrice d’une histoire à venir. Les vibrations créent des micro-paysages mouvants dans le sable, donnant l’illusion d’un ouvrage qui s’écrit et s’efface dans le même temps, comme l’évocation de l’histoire de la ville et de ses paysages architecturaux.
Avec l’aimable autorisation du collectionneur et de Tallieu Art Office

Radiographie

Radiographie
Nicolas Montgermont & Cécile Beau

Radiographie est constituée d’une antenne décamétrique qui détecte les ondes radio émises par des planètes, astéroïdes et autres éléments gravitant dans l'espace. L'antenne agit comme un révélateur, rendant perceptibles les informations circulant d'un bout à l'autre de l'univers. Le son des corps rayonnants nous parvient, leur spectre sonore devient visible sur les murs de la salle d'exposition. Signal morse, satellite, radio amateur, orage, astre errant, l’antenne effectue des bonds dans ces larges bandes et révèle des « chants hertziens » comme autant de langages non décryptés, incarnant des horizons inaccessibles.

Fiche artiste

Daydream Infinite

Daydream Infinite
Nonotak studio

Cette expérience interactive comprend quatre écrans posés côte-à-côte, donnant l’illusion d’un tunnel infini. Elle a été présentée précédemment au Puzzle de Thionville.
Production : Le Puzzle

Acoustic Cameras

Acoustic Cameras

En différents points du monde, des webcams captent en continu les variations de paysages. Acoustic Cameras invite des compositeurs et artistes sonores à produire des pièces pour accompagner ces flux. En accaparant le paysage filmé, la création sonore le revêt d'une dimension narrative, dramatique, selon les principes de la musique au cinéma. À la nuance près, qu'ici le film s'écrit en simultané.
Coproduction : Optical Sound & La Manufacture des Cactées

Modulateur-Démodulateur

Modulateur-Démodulateur
Bertrand Planes & Arnaud Colcomb

L’image de Ferdinand Braun, inventeur, à Strasbourg du tube cathodique – signature lumineuse déjà obsolète de nos villes – est téléportée d’un transmetteur et d’un récepteur. D’abord scannée, elle est convertie en données sonores diffusées dans l’espace de l’exposition puis recomposée par le récepteur. Les données numériques en transit deviennent particulièrement vulnérables à l’environnement. La transmission en est altérée par tout bruit parasite qui affecte la restitution de l’image. Reconstituée, elle porte les stigmates du voyage et de l’interaction avec le public.

Fiche artiste

Zoning Seen from the Sky

Zoning Seen from the Sky
Cyprien Quairiat

Le zoning est un découpage de territoires en zones fonctionnellement différenciées. Si l'urbanisme tend vers une vision globale du territoire, les villes sont encore parsemées de zones attribuées à des fonctions spécifiques. L'industrie, l'écologie, l'esthétique et autre schéma directeur se contredisent, se confrontent et malgré tout cohabitent.
Cette installation donne au spectateur le pouvoir de révéler, à son rythme, différentes projections – ou anticipations élucubratives – de réaménagement du territoire où se rencontrent Strasbourg et Kehl, ville et port.

Cette œuvre est présentée dans le Port Center éphémère en partenariat avec le Port autonome de Strasbourg et la SPL Deux-Rives

Fiche artiste

Now + Here / Else

Now + Here / Else
Djeff Regottaz

Cette installation de Net Art est une sorte de Gargantua numérique ingurgitant l’ensemble du flow mondial de Twitter pour en régurgiter des espaces temps graphiques qui s’animent sous vos yeux; tel un métronome de l’avidité humaine pour les réseaux sociaux. Ces fragments graphiques sont ensuite archivés sur le compte Twitter de l’œuvre.
C’est donc « ici » et « maintenant » que se déroule cette symphonie visuelle, sociale, perpétuelle, à la Coop pour L’Ososphère et « nulle part ailleurs ».

Fiche artiste

Trame (série Elasticité)

Trame (série Elasticité)
Étienne Rey

Composée d’une succession de lames de miroirs verticales et rotatives, l’installation Trame se joue des reflets et de la démultiplication de l’espace. Par un effet de porosité, le dispositif dialogue intensément avec son environnement. Installée dans la verrière de la Cave à vin, Trame fait entrer le paysage du Port du Rhin dans le bâtiment pour le mêler à son architecture et à la situation qui y est proposée. L’installation nous lie à cet environnement industriel né du fleuve et nous invite à le contempler jusqu’à s’y perdre.

Avec : Laurent Perrinet, chercheur à l’Institut des Neurosciences de la Timone / CNRS-AMU
Accompagnement conception : Atelier Ni
Électronique : Gauthier Le Rouzic
Production déléguée : Seconde Nature
Soutiens : Drac PACA - aide individuelle à la création, Région PACA - CAC art visuel
Coproduction : ARCADI Île-de-France, La Muse en Circuit, Centre National de Création Musicale, CNRS-AMU / INT, Institut de Neurosciences de la Timone

Fiche artiste

Écran n° 3

Écran n° 3
Étienne Rey

Écran est une paroi optique en suspension qui crée une découpe visuelle de l’espace et agit comme un filtre et un amplificateur de lumière. À la fois transparente et réfléchissante, l’installation absorbe l’environnement, filtre et condense la lumière. Écran constitue une surface restituant un état de couleurs, de transparences et de réflexions.
Écran n°3, installé à La Coop face au panorama du Port du Rhin, accumule des images situées à la fois devant et derrière nous, proposant une vision augmentée du paysage. Extrêmement sensible à l’évolution de la lumière naturelle, l’œuvre restitue une image en perpétuelle transformation.

Fiche artiste

Rain again

Rain again
Nicolas Schneider

Rain again est un ensemble en cours de constitution de dessins et vidéo réalisés lors d’un voyage virtuel en Google Street le long du Rhin, de sa source à son embouchure. Ce travail sédentaire, interroge le nomadisme. Les dessins à l’encre et aquarelle représentent le paysage mental et virtuel que l’artiste perçoit dans les paysages presque idéalisés – pas de nuit, pas d’humains – proposés par Google Street.

Production : Quatre 4.0 pour L’Ososphère

Fiche artiste

NECROPOLIS

NECROPOLIS
Marion Schutz

NECROPOLIS est une ville miniaturisée. Schématique, sans localisation géographique ni datation temporelle, elle est constituée d’un ensemble modulaire qui révèle des correspondances entre l’architecture brutaliste et l’esthétique de la ruine. Construite à partir de béton et de polystyrène, l’espace qu’elle déploie semble éternellement figé dans un stade géologique. S’appuyant sur les propositions expérimentales de l’Architecture Radicale et de projets utopiques comme Brasilia et Chandigarh, NECROPOLIS est pensée ici comme un espace de projection des persistances rétiniennes nées de nos expériences de villes, directes ou indirectes, physiques ou artistiques.

Simulacra

Simulacra
Karina Smigla-Bobinski

Quatre écrans LCD assemblés en un carré évidé sont installés au milieu de l’espace. En leur centre, un enchevêtrement de câbles et de dispositifs de contrôle. Tout autour pendent des loupes, retenues par des chaînes. Les écrans vides, d’un blanc intense, semblent avoir perdu leurs images. Du medium, il ne reste que l’essence : la lumière. Mais les images sont bien là, visibles à la loupe, incarnant les traces qui peuplent La Coop.

Walking City

Walking City
Universal Everything

En référence aux visions utopiques du collectif d’architectes Archigram dans les années soixante, Walking City est une sculpture vidéo qui évolue lentement. Le langage des matériaux et des motifs de cette cité nomade qui marche sans fin s’adapte à l’environnement qu’elle rencontre et nous renvoie au double mouvement permanent de la ville.

Création : Matt Pyke
Animation : Chris Perry
Bande-son : Simon Pyke

Cubebender

Cubebender
Krista van der Wilk

Cubebender est une projection simulant une architecture mobile, s’intégrant dans le contexte architectural de l’exposition, comme une prothèse éphémère et évolutive du bâtiment. À chaque nouvelle présentation, l’architecture environnante et l’événement définissent quelles en sont les dimensions. Chaque fois, l’œuvre est différente pour atteindre le même but.

L’Empire (Détroit)

L’Empire (Détroit)
Aurélien Vernhes-Lermusiaux

Aurélien Vernhes-Lermusiaux nourrit un rapport intime aux lieux abandonnés et aux espaces stériles qu’il arpente dans le monde. Vestige de ce que fut une époque, la ruine est un vivier de fantasmes pour celui qui la contemple. Sa force d’évocation stimule l’imaginaire. L’Empire invite le visiteur à devenir le spectre d’un lieu et le témoin de sa réhabilitation. L’ombre projetée du regardeur révèle une friche reconstruite. Une reconstruction partielle, mouvante et fugace, qui reflète l’âme des bâtiments délaissés.

Production : Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains, avec la collaboration et le soutien de Lille3000

Fiche artiste

A Scanner Darkly

A Scanner Darkly
Pierce Warnecke

Une machine venue d’ailleurs scanne les objets qu’on pose sur elle. Sa fonction semble être d’analyser les spécificités de son environnement afin de mieux cerner l’humain. Elle génère de courtes séquences audiovisuelles qui sont comme les empreintes de ces objets trouvés. Sous couvert d’une machine imaginaire, A Scanner Darkly est une étude d’objets relevant d’une science fictive dans laquelle le mysticisme a toute sa place.

Production : Merryl Messaoudi et Crossed Lab
Assistance technique : Oli-lab.org
Consultant électronique : Akwariom

Fiche artiste

Zero Point Two

Zero Point Two
Nonotak

Pour cette édition de L’Ososphère, le Studio Nonotak propose une nouvelle création.
La structure géométrique simple de cette installation audiovisuelle est formée de fibres optiques, et propose une chorégraphie de lumière.
Zero Point Two est une coproduction L’Ososphère et Nonotak Studio.

Fiche artiste

Gifs IRL

Gifs IRL
Thierry Verbeeck

Les cinq impressions lenticulaires exposées font partie de série Gifs IRL réalisée lors de la résidence/exposition « From bits to paper » au Shadok en 2016.
L'artiste a réalisé un travail éphémère in situ sur des vitrines de la Ville de Strasbourg. Le verre, élément peu utilisé dans les arts urbains, restitue d’emblée plusieurs caractéristiques de notre société comme la transparence, l'immatériel, tout en étant le lien physique qui nous lie au numérique (via les écrans).
Grâce à plusieurs impressions en Vinyle autocollant collées puis décollées sur les baies vitrées, l'artiste crée un gif animé qui augmente l'architecture physique avec des interactions propres aux architectures numériques.