L'Ososphère / Must be built

L’OSOSPHERE EXPRIME SON SOUTIEN

L’Ososphère exprime son soutien ému à ceux, parfois proches de nos réseaux professionnels et de certains d’entre nous, qui ont été touchés par les attentats commis à Paris hier soir.

Le Jardin d’Hiver que nous avons créé sur le Campus de l’Esplanade à l’invitation de l’Université de Strasbourg ouvrira comme prévu ses portes aujourd’hui et demain.

Cette ouverture est maintenue en concertation avec la Ville de Strasbourg, l’Université et les autorités de sécurité et de police.

Peut-être même serons-nous un peu utiles en tentant de proposer un lieu dans lequel il soit possible d’aimer le monde et l’époque.

Née en 1998, L’Ososphère propose un programme d’actions autour des cultures numériques et du renouvellement de la forme de la ville : nuits électroniques, croisières sonores, parcours artistiques dans la ville, dispositifs d’architectures éphémères. L’Ososphère se déploie dans le temps et dans l’espace, accompagnant la trajectoire de Strasbourg à la fois dans son déplacement vers l’est et dans son évolution par rapport aux enjeux de l’époque. Pour sa 16e édition, elle habite le campus de l’Esplanade.


L'OSOSPHÈRE CRÉE UN JARDIN D'HIVER DU 12 AU 15 NOVEMBRE 2015

SUR LE CAMPUS CENTRAL DE L'ESPLANADE, EN RÉSIDENCE À L'UNIVERSITÉ DE STRASBOURG


L'Ososphère / Jardin d'hiver
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Du 12 au 15 novembre, à l’invitation de l’Université de Strasbourg, L’Ososphère habite le campus de l’Esplanade et son nouveau parc public pour y créer un Jardin d’Hiver : exposition, interventions mapping, spectacle immersif 360° en dôme géodésique, cafés conversatoires.
Une proposition conçue et mise en œuvre en partenariat par l’Université de Strasbourg et L’Ososphère.


En septembre 2015, l’Université de Strasbourg inaugure le campus transformé.
S’affirmant « vert et ouvert », intégrant dans un geste paysager ses beautés architecturales originelles dont la modernité est devenue historique, dialoguant avec le voisinage de l’Esplanade, revendiquant son statut d’espace public au cœur de la ville, le campus central de l’Université de Strasbourg est désormais parc et même jardin. Cette transformation prend forme au moment même où les pratiques de l’université connaissent un bouleversement sans précédent dans une société qui devient numérique et ré-interroge le rapport de l’homme au savoir.

Pour marquer ce moment important dans l’évolution de son emprise sur le périmètre de la ville, l’Université de Strasbourg invite son partenaire de longue date, L’Ososphère, à y dessiner un projet qui soit à la fois programme artistique et réflexion sur la place de l’université au cœur de la cité.

Jouant de la topographie et de l’architecture du campus devenu parc, L’Ososphère y installe conteneurs et architectures éphémères pour accueillir des œuvres d’art numériques, projections et performances immersives. Elle pénètre dans certains bâtiments emblématiques du campus - la Tour de chimie, la Faculté de droit, la Maison internationale des Sciences Humaines d’Alsace (Misha) - qu’elle active à la tombée de la nuit pour participer de ce tableau lumineux vivant. L’Ososphère invente ainsi un Jardin d’Hiver, geste artistique in situ qui interroge cet espace public et rénové, invitant les Strasbourgeois à venir y vivre un temps singulier, actif et contemplatif.


AU PROGRAMME :

Œuvres en conteneurs maritimes
Une exposition qui dure tout au long des quatre jours, en conteneurs et dans la Misha. Les œuvres d’art installées questionnent notre rapport à notre environnement urbain, procèdent du numérique, du mouvement ou de la lumière et jouent de l’espace parallélépipédique et du contexte architectural dans lesquels elles s’insèrent.
>> Jeudi 12 et vendredi 13 novembre de 10 h à 20 h
>> Samedi 14 novembre de 16 h à 24 h
>> Dimanche 15 novembre de 14 h à 19 h


Dôme géodésique central
Au cœur du campus, une architecture mobile de grande envergure accueillera le centre névralgique de ce Jardin d’Hiver. Dans ce dôme géodésique conçu par le collectif AV-Exciters et coproduit par L’Ososphère : une webradio éphémère, des ateliers sonores et workshops, des performances, des temps conviviaux et connectés à travers l’Europe, des conversations publiques.
>> Pensez à vous inscrire !

Spectacle immersif 360°
Samedi soir et dimanche après-midi, un programme de spectacles audiovisuels, sous le dôme géodésique construit pour l’occasion, plongera le spectateur dans une projection immersive et numérique à 360° au cœur de cet environnement architectural singulier (réservation très fortement recommandée).
>> Samedi 14 novembre : séances à 19 h 30, 21 h et 22 h 30
>> Dimanche 15 novembre : séances à 15 h et 17 h
>> SUR INSCRIPTION !


Façades et bâtiments lumineux
À la tombée de la nuit, les bâtiments s’illumineront, participant du paysage lumineux de la ville nocturne. La Faculté de droit s’animera, sa façade soulignée et mise en valeur par un mapping vidéo, sur celle de l’Atrium se dérouleront des images d’archives du quartier, tandis que, du côté de la Tour de chimie, l’œuvre City Lights Orchestra d’Antoine Schmitt entrera en résonnance avec l’environnement urbain voisin. Il est possible de participer à cette œuvre depuis chez-soi selon un protocole très simple : il suffit de connecter son ordinateur à un site Internet dédié (citylightsorchestra.net) et de faire pulser ses fenêtres.
>> Tous les soirs à la tombée de la nuit

Conversations publiques
Enfin, L’Ososphère inaugurera à cette occasion le Café Conversatoire, un nouveau dispositif de rendez-vous au cours desquels acteurs de la fabrique de la ville, chercheurs, penseurs et habitants conversent autour de la mutation urbaine de notre ville, de ses devenirs et de la manière dont nous l’habitons. La séance inaugurale accueillera notamment les architectes et urbanistes des équipes à l’œuvre sur le projet des Deux-Rives autour du texte « Instants de villes » du philosophe Jean-Luc Nancy lu par l’acteur et metteur en scène Stanislas Nordey. Le lendemain, une conversation explorera la notion de voisinage à partir de son incarnation dans celui qui se joue entre le campus et le quartier de l’Esplanade.
>> Conversation Instants de villes : jeudi 12 novembre de 17 h à 20 h
>> Conversation Pratiques alternatives et mutations urbaines, vers un réemploi du bruit comme déchet urbain ? : vendredi 13 novembre de 10 h à 12 h
>> Conversation Échange sur les projets du Club de l’Espace avec les Ateliers BAH : vendredi 13 novembre de 15h à 17h
>> Conversation Quel voisin sommes-nous ? : vendredi 13 novembre de 17h à 20h


Ce Jardin d’Hiver artistique ne durera que le temps d’un week-end prolongé, mais désire s’inscrire durablement dans la mémoire collective comme un moment intense, festif, lumineux et partagé.

Ces propositions ont été élaborées conjointement par les équipes artistiques de L’Ososphère et celles administratives et techniques de l’Université de Strasbourg, avec la collaboration des équipes de recherche Sage et Live – Université de Strasbourg/CNRS.


CRÉDITS

Ces propositions ont été élaborées conjointement par les équipes artistiques de L’Ososphère et celles administratives et techniques de l’UNIVERSITÉ DE STRASBOURG, avec la collaboration des équipes de recherche Sage et Live – Université de Strasbourg/CNRS.

L’Ososphère est soutenue par la Ville de Strasbourg, avec la participation de la Drac et de la Région Alsace. Cette édition est organisée en partenariat avec l’UNIVERSITÉ DE STRASBOURG, avec le soutien des Investissements d’avenir et le concours de SASE.

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